- Lieu : Toulouse + Full remote
- Avantages : Une belle raison d'être de l'entreprise, possibilité en full remote, ouverture à la stack de prédilection des individus, contexte évolutif vers les bonnes pratiques crafts
- Télétravail ? Oui
- Stack technique :
#Docker #Kubernetes #Azure #Ansible
- Type : cdi
1. Pourquoi ce recrutement ?
1.1 Historique
Digikare, c’est l’histoire d’une rencontre entre un chirurgien orthopédiste, le Docteur Jérôme Villeminot, spécialiste du genou à la Clinique Sainte Odile, et d’une équipe d’ingénieurs informatique, Pascal Recchia, Pierre-Jean Monroziés et Anthony Guérot.
Ainsi, ils décident de s’associer pour créer Digikare en octobre 2017 dont le leitmotiv est le suivant : « mieux mesurer pour mieux soigner »
Mesurer quoi ?
Il s’agit de données entrantes sur l’ensemble des interventions chirurgicales orthopédiques. Ces données concernent la prise en charge des patients avant, pendant et après l’intervention chirurgicale. Il s’agit simplement de données de vie réelle.
Beaucoup de patients se retrouvaient, assez régulièrement, dans une situation inconfortable liée au manque d’informations, au manque d’écoute parfois et au manque de réponses à leurs multiples interrogations : « Est-ce normal si j’ai mal à tel endroit ? » « Comment va se passer l’anesthésie générale et comment je dois m’y préparer ? » etc. Ces données collectées à l’échelle individuelle, permettent de créer un véritable collectif vertueux d’écoute où patients et chirurgiens travaillent main dans la main. Les patients sont autant acteurs que bénéficiaires des informations collectées.
Une fois anonymisées l’ensemble de ces données permettent aux chirurgiens utilisateurs d’identifier les possibles axes d’amélioration de leurs prises en charge. La mesure de la satisfaction des patients offre un éclairage inédit et propose une nouvelle ère d’innovations centrées sur le vécu du patient.
Soigner qui ?
Les patients bien évidemment ! Et cela passe par un meilleur feedback des patients à destination des chirurgiens sur leurs méthodes chirurgicales, leur matériel orthopédique, et tant d’autres choses. Tout cela crée un lien plus personnalisé et humain entre les chirurgiens et leurs patients dans le suivi, d’autant plus que les patients sont dans une période douloureuse de leur vie où beaucoup de choses se bousculent dans leur quotidien (leur façon de se déplacer, la gestion des courses, le sommeil perturbé, la gestion de la douleur plus ou moins intense, etc.). C’est donc une solution qui vise un meilleur confort des patients mais aussi un meilleur niveau de connaissance des chirurgiens sur leurs propres pratiques chirurgicales.
Le docteur Jérôme Villeminot a donc mis sa passion au service d’une cause plus grande que lui, à travers une solution numérique scalable, à destination de l’ensemble des chirurgiens orthopédistes assistant l’amélioration continue des prises en charge médicale, et, in fine, d’avoir une patientèle pleinement satisfaite du suivi médical. Cette amélioration n’est qu’en écho d’un progrès médical incessant, le numérique outille avantageusement ce dernier, en proposant aux acteurs des outils de comparabilité et d’autoévaluation.
Pour la petite histoire, le docteur Jérôme Villeminot a été le premier chirurgien français à poser une prothèse totale de genou en ambulatoire (2012). De nombreux articles et sujets de conférences sont consultables en ligne.
Pour tester rapidement le marché, un premier produit à destination des chirurgiens orthopédiste initialement gratuit a été conçu. La principale fonctionnalité était un questionnaire bidirectionnel à destination des patients avec un double intérêt : le suivi médical et la collecte d’informations. L’objectif étant de montrer la comparabilité des pratiques médicales en mesurant la qualité de vie. Ce POC (comme beaucoup de POC) a été codé relativement rapidement pour tester la faisabilité marché. La marque commerciale Orthense voit le jour. Le nom a émergé en octobre 2017 tout comme leur expérimentation gratuite Ortone. Le mix prénom féminin et consonance orthopédique les a convaincus.
Début 2018, Orthense devient une solution payante à destination des chirurgiens avec un modèle d’abonnement, ce qui leur permet d’avoir une vue plus personnalisée avec des données agrégées, des statistiques….
De nouvelles fonctionnalités voient le jour et sont continuellement dans l’apport de valeur, tant du côté des chirurgiens que du côté des patients : les chirurgiens peuvent davantage comparer leurs données, faire un suivi personnalisé de leur patientèle, avoir des alertes, et les patients peuvent avoir davantage d’informations pour mieux comprendre ce qu’ils doivent faire, avoir plus d’explications sur certains symptômes post-opératoire, par exemple.
Le modèle économique évolue au fil des mois, de l’écosystème et de la croissance de Digikare. En janvier 2021 arrive un directeur commercial Timothée Lepers.
Ce dernier permet de structurer et de simplifier la vision business/produit.
Le MVP est donc le suivant : « mesurer vos prises en charge chirurgicales orthopédiques ».
Les multiples utilisateurs :
- Les Chirurgiens indépendants et leurs patients.
- Les partenaires tels que les sociétés savantes comme la Sofcot, pour la collecte et le suivi de leurs symposiums.
- C’est aussi une porte d’entrée au niveau des CHU, cible encore embryonnaire (phase de test et d’exploration).
Concernant les chiffres clefs, Digikare c’est :
- Plus de 150 chirurgiens,
- 13000+ patients
- Un comité médical pour garantir un contenu de qualité.
Une série A en cours de préparation.
1.2 Contexte actuel d’entreprise et de recrutement
Digikare a décidé de faire de la tech sa véritable proposition de valeur. Aujourd’hui c’est un usage en routine clinique par plus de 50 chirurgiens. L’objectif est d’atteindre 300 chirurgiens actifs avant la fin de l’année (point d’équilibre pour être auto-suffisant financièrement).
Les enjeux techniques sont multiples :
- Hyper personnalisation : le chirurgien peut être davantage acteur dans l’usage de la solution Digikare avec une plus grande personnalisation du protocole, bâtir un catalogue de protocoles, etc. En interne, ils ont une Doctoresse en Biomécanique, Laetitia Claverie, qui aide grandement à la construction des protocoles.
- Enjeux de visualisation des données : vue analytique pour aller au-delà de la simple collecte de données et faire en sorte que ces données aient davantage de sens, aident à la compréhension donc à la décision.
- Évolution des fonctionnalités existantes et conception de nouvelles fonctionnalités de la solution avec l’augmentation de la masse d’utilisateurs aux multiples entrées.
Dans ce contexte, Digikare recrute donc un.e développeur.se senior avec de bons fondamentaux sur la conception (DDD) et la programmation objet (dominante backend), avec une ouverture au full remote. Cette personne, pourra évoluer vers un rôle de VP of Engineering si elle fait ses preuves et si elle le désire.
TL;DR
Voici donc ce que tu vas lire en continuant la lecture :
- Quelle entreprise vas-tu rejoindre ?
- Quelle organisation technique vas-tu rejoindre ? (l’équipe, la stack technique et la qualité de code)
- Les profils attendus ? (compétences techniques, soft skills, le processus de recrutement)
- La rémunération, les classiques et les avantages
- L’environnement de travail au global
- Les moins et les plus du projet d’entreprise
2. Quelle entreprise vas-tu rejoindre ?
2.1 Date existence
Octobre 2017
2.2 Nombre de personnes au sein de l’entreprise et au sein de l’équipe technique
10 personnes au sein de l’entreprise dont 4 sur la partie technique.
2.3 Localisation
Entreprise basée à Toulouse.
Propose du full remote avec quelques rencontres physiques au cours de l’année.
3. Quelle organisation technique vas-tu rejoindre ?
3.1 La configuration des équipes
L’équipe technique est composée de 4 personnes :
- Johan Pujol est le premier salarié de l’entreprise. Jeune et enthousiaste il carbure pas mal techniquement. En plein virage TDD, il a à cœur de porter cette pratique au sein de l’équipe. Sportif accomplit, il est triathlète et aménage son temps pour se consacrer à sa passion.
- Tieu Philippe Khim est plus expérimenté. Il est arrivé en mars 2018 dans l’équipe. C’est une personne fiable qui a donné et donne encore beaucoup d’énergie côté infra. Son dada c’est le devops. Il est basé à Paris.
- Anthony Guérot est l’un des co-fondateurs. Il a le rôle de représentant technique car à la base de la solution mais ne cherche pas forcément le titre de CTO à proprement parler. Il est plutôt posé, force tranquille avec un modèle de management qui repose grandement sur la responsabilisation et l’autonomie tout en étant disponible/accessible aux moindres questions de l’équipe. Il fait pleinement confiance à ses équipes et encourage l’entraide.
- Zao Soula terminera son stage alterné fin juin, un fort potentiel il aime apprendre, se donne à fond pour le projet d’entreprise, un développeur senior arrive dans l’équipe en septembre et Mathieu Busolin partira en juillet.
3.2 La stack technique actuelle
- Côté architecture de données personnelles, on est sur du .NET Core, SQL Server, Prometheus/Grafana.
- La partie authentification et sécurité est basée sur IdentityServer.
- Côté architecture de données médicales, on est sur du NodeJS, MongoDB.
Sur la partie données médicales, il y a davantage d’enjeux/projets frontend (en Angular).
- La stack côté Ops : Linux, Azure, Azure Devops, Ansible, Docker, Kubernetes, Nginx.
Le résumé en image :

3.3 La qualité de code (environnement de test, bonnes pratiques de développement)
Le sujet de la qualité du soft est central chez eux pour les chantiers à venir, avec cette volonté de :
- Bâtir une stratégie de tests.
- Évangéliser, accompagner, faire grandir les équipes sur le clean code et les bonnes pratiques de développement.
- Sensibiliser sur la qualité, tendre vers une meilleure couverture de tests.
Sur les nouveaux développements, il n’y aura pas de raccourci possible. Cependant, même si la volonté est d’épurer le soft, il va falloir, malheureusement, composer avec un peu de dette technique.
3.4 Les projets d’évolution à moyen/long terme
- La personnalisation côté backend avec de nombreux défis techniques intéressants, tout cela en réfléchissant en mode produit/utilisateurs.
- La Data analytique pour améliorer les parcours et individualiser les soins et les services.
- Le terrain de jeu à bâtir sur les bonnes pratiques de développement.
4. Le profils attendu ?
4.1 Les compétences techniques attendues
- Excellentes compétences Linux/bash/docker.
- Gestion de la chaine d’intégration/déploiement continu et du maintient en conditions opérationnelles.
- Expérience avérée dans la gestion d’une plateforme SaaS en tant que devops.
- Solides compétences dans le domaine de l’administration système.
- Gestion et monitoring des environnements de production/demo/qa/dev.
- Problem solver (investigation et debugging).
- Excellentes pratiques de développement et tests.
- Participe à la conception et aux orientations technologiques et architecturales de la plateforme.
- A l’écoute du produit et est force de proposition
- Sensible à la sécurité.
- Connaissances en ETL et manipulation de la donnée.
En bonus :
- Sensibilité aux environnements fortement régulés / hébergement de données de santé.
- Expérience Active Directory.
4.2 Les soft skills
Côté Soft Skills, on est dans le fit culturel, tant au niveau de la raison d’être de l’entreprise qu’au niveau du fit équipe.
Ainsi, au niveau du recrutement, cela se traduit de la façon suivante :
- Une personnes qui n’abandonne pas face à la difficulté, qui cherche, avec les autres, des solutions, des idées d’amélioration, des clefs de compréhension face aux blocages et face aux éventuelles contraintes rencontrées.
- Une personnalitésplutôt enthousiastes à l’idée de travailler sur une solution qui vise un meilleur suivi des patients. L’enthousiaste n’est pas juste une histoire « d’happy face » mais bien un engagement à mettre ses compétences techniques au service d’une meilleure solution, donc avoir un certain amour du produit et de l’empathie pour l’utilisateur.
- Une personne qui est partisane du dialogue et du partage : cela se traduit par des méthodes concrètes qui favorisent la communication en équipe comme le pair programming mais aussi avoir cette capacité relativement naturelle à travailler en équipe, à aller vers les autres, à partager ses craintes, ses réussites, ses agacements, ses doutes, son bagage de connaissances. L’équipe est petite, la solution grandit. Il est donc primordial de faire du dialogue ouvert et constructif le facteur central de réussite de la solution.
- Une personne qui sait respecter ses engagements. C’est open sur de nombreux aspects : horaires, contraintes personnelles, envies de faire des choses à côté, etc. Cela dit, lorsqu’une personne s’engage sur une tâche, elle se doit de la gérer en faisant preuve de fiabilité et à tenir informé l’équipe de ses contraintes si finalement elle est amenée à revoir ses plans pour la gérer.
Selon Anthony, la séniorité n’est pas juste un titre sur un contrat de travail. C’est un comportement plus global comme celui d’accompagner les autres (seniors comme juniors) vers plus d’autonomie, une meilleure maitrise technique. C’est faire des feedbacks constructifs, savoir se remettre en question, connaitre et assumer ses faiblesses, mettre des mots derrière les pourquoi, savoir argumenter, etc. Il va donc grandement challenger ce niveau de séniorité en entretien.
4.3 Le processus de recrutement
1ere étape : rencontre physique ou en visio avec Anthony d’une durée d’une heure environ. Contenu : culture fit, questions relativement larges portant sur la motivation, l’apport mutuel de valeur, et quelques questions plus orientées techniques.
2eme étape : entretien technique d’une durée d’une heure environ avec la possibilité d’avoir un feedback à chaque fois.
3eme étape : rencontre avec Pascal Recchia CEO en visio pour un échange de 30mn
4eme étape : point collégial avec les fondateurs et l’équipe, puis, si c’est un go, on part sur une promesse d’embauche.
Il est tout à fait possible d’organiser une rencontre avec l’équipe, à la demande du candidat, s’il le souhaite.
5 La rémunération, les classiques et les avantages
5.1 La rémunération cible
Target cible : entre 65-75 K€
5.2 Les classiques et les avantages
Très bonne mutuelle.
Congés illimités.
Ouverture possible à des BSPCE.
Un contrat basé sur un forfait mensuel de travail effectif de 169 heures pour un mois complet de travail
6. L’environnement de travail global
6.1 Les moyens, les outils de travail
Il n’y a aucune restriction donnée sur les besoins en matériel (machine, IDE, casques, chaise, etc.) pour bien travailler au quotidien
6.2 La politique remote
L’ensemble des réunions se font via l’outil Teams.
Il y a des channels par thématique pour un bon partage des informations et des connaissances.
L’ensemble de l’équipe technique est en full remote avec la possibilité de travailler sur place sans problème. Anthony est régulièrement sur place, par exemple. Ainsi, venir 100% du temps au bureau ou de façon partielle, c’est complétement ok aussi.
Digikare propose une enveloppe de 2500 € pour chaque nouvelle recrue. C’est une sorte de « welcome bonus » pour s’équiper confortablement. Cette enveloppe peut être à destination du matériel à se procurer pour bien travailler chez soi en remote.
6.3 Veille et formations
Tous ont participé, au moins une fois, à une formation (celle qu’ils ont souhaité) depuis leur arrivée.
Il y a une réelle culture de la veille spontanée. Digikare pourrait aller encore plus loin sur ce point comme la mise en place de workshops ritualisés. Ce n’est pas encore le cas mais ils restent complètement ouverts à cela.
Les personnes peuvent aller à des conférences, sans contrainte, en tant que speaker comme spectateur, avec un partage de feedbacks.
6.4 Modèle de management
Sur ce sujet, Anthony m’a fait une très bonne comparaison avec la discipline du rugby : il est davantage à fond avec les autres dans la mêlée que coach détaché sur le banc de touche.
ll n’est pas très bavard, plutôt introverti, force tranquille et ne cherche pas le grade, les titres ronflants. Il vise le meilleur pour son équipe. Il cherche à recruter des personnes qui sont bien meilleures que lui, complémentaires à ses compétences et à celles de l’équipe en place. Il fait confiance aux individus, à leur intelligence, et à leur engagement.
Il aime aussi organiser des moments conviviaux en équipe : apéro, sessions de sport avec ceux qui veulent, etc.
6.5 Pendant RSE (Responsabilité sociale d’entreprise)
Label Algo éthique – ADELIAA
7. Les plus/les moins du projet d’entreprise ?
7.1 Les moins
Ils sont en train de finaliser leur preuve de marché donc il s’agit d’un contexte startup relativement incertain car au démarrage.
Le domaine santé est hyper règlementé ce qui peut provoquer certaines contraintes dans la mise en place de nouveautés techniques.
Il y a un passif de dette technique qui peut être pesant par moment.
La culture d’entreprise se construit. Tout n’est pas encore parfaitement structuré comme la veille technique ritualisée par exemple.
7.2 Les plus
Avec du code, être dans cette capacité d’impacter les gens positivement dans des moments où ils ne sont pas bien.
Management bienveillant et zéro bullshit.
Possibilité d’évolution intéressante sur le poste.
Full remote : Johan est parti 2 mois à Bali, il a travaillé depuis là-bas sans contrainte.
L’entreprise n’est pas du tout arrêtée sur les diplômes. Il y un bel engagement sur la diversité des parcours et des histoires professionnelles.
Possibilité de bâtir des choses intéressantes sur la qualité du logiciel.
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